Ć»ąűŇůÔş

Mehrnoosh Azodi

Mehrnoosh Azodi

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Ph.D 2016, Génie de l’environnement

Qu’est-ce qui vous a poussée à étudier en génie?

Mes résultats scolaires et mon intérêt pour résoudre des problèmes de mathématiques, de physique et de chimie m’ont poussée dans cette direction. Mes enseignants au secondaire croyaient que je réussirais dans n’importe quel domaine du génie, des sciences ou des technologies. De plus, j’ai grandi dans un pays qui se remettait de la guerre et devait composer avec de graves problèmes économiques. Là-bas, le fait de contribuer à l’avenir de la société était une valeur grandement véhiculée par les écoles. En tant qu’ingénieurs, nous pouvons mettre à profit nos connaissances et nos capacités de résolution de problèmes pour aider l’industrie et stimuler du même coup l’économie de notre pays. En ce moment, la voie que j’ai choisie ne correspond peut-être pas à ce que j’imaginais à l’adolescence, mais les compétences que j’ai acquises, comme la capacité d’évaluer rapidement la complexité d’un problème et les risques connexes, me seront toujours utiles, peu importe ce que j’entreprendrai.

Pourquoi la prĂ©sence d’ingĂ©nieures est-elle importante?ĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚýĚý

Je crois que les ingénieurs doivent brosser un meilleur portrait de leur profession. Les femmes et les jeunes filles doivent savoir qu’elles peuvent choisir librement une carrière en génie sans craindre l’échec professionnel et sans faire l’objet de remarques déplaisantes de gens dans l’industrie et même de membres de leur famille. Nous devons leur montrer qu’elles peuvent avoir autant de succès et avoir une carrière aussi enrichissante qu’un homme en génie. Pour qu’il y ait plus d’ingénieures sur le marché du travail, il faut plus de modèles projetant une image positive des ingénieures aux jeunes filles.

Pourquoi avez-vous choisi l’UniversitĂ© Ć»ąűŇůÔş?

J’ai obtenu mon baccalaurĂ©at en gĂ©nie chimique Ă  l’UniversitĂ© de technologie de Sharif, en Iran, et mon directeur de recherche de l’époque m’avait recommandĂ© d’étudier Ă  Ć»ąűŇůÔş. Selon lui, il s’agit d’une des meilleures universitĂ©s de recherche. J’ai commencĂ© Ă  chercher un directeur de recherche Ă  Ć»ąűŇůÔş, et la recherche en gĂ©nie de l’environnement du dĂ©partement de gĂ©nie civil a attirĂ© mon attention. Le professeur Ghoshal a formĂ© un groupe de scientifiques très douĂ©s en vue d’examiner de nouveaux contaminants environnementaux appelĂ©s nanoparticules de mĂ©taux de synthèse. Après avoir discutĂ© avec lui et lu quelques articles sur le sujet, je voulais absolument en savoir plus et poursuivre les recherches. J’ai fait une demande d’admission Ă  Ć»ąűŇůÔş et j’ai reçu une bourse MEDA me donnant trois ans pour faire des Ă©tudes doctorales en gĂ©nie.

Qu’aimeriez-vous ajouter?

Ici, j’ai eu l’occasion d’amĂ©liorer ma capacitĂ© de faire des exposĂ©s devant public et mes compĂ©tences de leadership, deux choses qui, selon moi, sont indispensables Ă  toute femme qui dĂ©sire devenir ingĂ©nieure. J’ai participĂ© activement aux activitĂ©s du conseil des Ă©tudiants de cycles supĂ©rieurs de notre dĂ©partement, le CEGSS, au cours des trois dernières annĂ©es. Les activitĂ©s de leadership et de bĂ©nĂ©volat que j’ai menĂ©es m’ont permis d’apprĂ©cier le travail d’équipe et les rĂ©alisations communes et d’exercer un leadership efficace. Ć»ąűŇůÔş donne Ă  ses Ă©tudiants des cycles supĂ©rieurs de nombreuses occasions d’exercer leur leadership en vue d’en faire les dirigeants de demain. Je recommande fortement aux femmes des programmes de gĂ©nie de 2e et 3eĚýcycles de participer aux activitĂ©s de leadership, en plus de poursuivre leurs recherches, surtout si elles veulent occuper plus tard des postes de cadre.

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