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Le lundi 12 novembre

Cette présentation est disponible en webdiffusion.

JEFFREY BLUMBERGĚý: «ĚýNutrition fondĂ©e sur des donnĂ©es probantes – le problème de la preuveĚý»

Au cours de la dernière dĂ©cennie, des essais cliniques randomisĂ©s (ECR) de supplĂ©ments alimentaires et des interventions nutritionnelles dans les maladies les plus importantes ont produit, pour la plupart, des rĂ©sultats nuls ou nĂ©gatifs – malgrĂ© les rĂ©sultats positifs provenant de nombreuses Ă©tudes. Parce que les ECR ont Ă©tĂ© traditionnellement acceptĂ©s comme la «Ěýnorme en orĚý» pour Ă©tablir des relations de cause Ă  effet, ces Ă©tudes ont menĂ© au scepticisme Ă  l’égard de l’importance de nutriments prĂ©cis ou de combinaisons de nutriments dans la santĂ© et la maladie. NĂ©anmoins, le fondement des ECR en mĂ©decine fondĂ©e sur des donnĂ©es probantes a maintenant Ă©tĂ© entièrement adoptĂ© dans la crĂ©ation de politiques de nutrition et de politiques scientifiques. Bien qu’il s’agisse d’une dĂ©marche visant la comprĂ©hension de l’efficacitĂ© des interventions nutritionnelles, on ne peut pas toujours Ă©valuer la complexitĂ© des actions et interactions des nutriments en un seul modèle de recherche. Il sera possible de faire progresser la nutrition fondĂ©e sur des donnĂ©es probantes de sa version prĂ©sente Ă  une qui sera fondĂ©e sur des critères plus pertinents et rĂ©alistes grâce Ă  des dĂ©marches de recherche qui comprennent des ECR et qui vont au-delĂ  de leurs capacitĂ©s.

WALTER WILLETTĚý: «ĚýRĂ©gime alimentaire et santĂ©Ěý: rapport de progrèsĚý»

Pendant la majeure partie des 20 dernières annĂ©es, les conseils nutritionnels portaient principalement sur la rĂ©duction de la consommation de gras et la consommation de grandes quantitĂ©s de glucides. Toutefois, ce conseil n’est pas cohĂ©rent avec de nombreuses preuves indiquant que les gras insaturĂ©s ont des effets bĂ©nĂ©fiques sur le mĂ©tabolisme et rĂ©duisent les risques de maladies coronariennes. Des donnĂ©es probantes plus rĂ©centes ont Ă©galement montrĂ© que la grande majoritĂ© des glucides contenus dans les rĂ©gimes industriels actuels, qui consistent en des fĂ©cules et des sucres raffinĂ©s, ont des effets indĂ©sirables sur le mĂ©tabolisme et augmentent les risques d’obĂ©sitĂ©, de maladie cardiaque et du diabète de typeĚý2. Par consĂ©quent, dans ce qui semble ĂŞtre un rĂ©gime alimentaire optimal, la plupart des calories proviendraient d’un Ă©quilibre de grains entiers et d’huiles vĂ©gĂ©tales, les protĂ©ines seraient fournies par un mĂ©lange de haricots, de noix, de poisson, d’œufs et de volaille, et le reste des besoins alimentaires serait comblĂ© par beaucoup de lĂ©gumes et quelques fruits. D’importantes considĂ©rations comprennent le rĂ´le des produits laitiers, les interrelations entre l’activitĂ© physique et les variations gĂ©nĂ©tiques, l’incidence de nos choix alimentaires sur la durabilitĂ© environnementale, et la manière dont nous passons du rĂ©gime pathologique d’aujourd’hui Ă  une façon optimale de s’alimenter.

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