Æ»¹ûÒùÔº

Aperçu du campus d'automne

À propos du département

Le Département d’équité, d’éthique et de politiques (DEEP) a pour objectif d'offrir un cadre interdisciplinaire pour la recherche, la formation et la collaboration intersectorielle sur les questions liées à l'équité en santé, l'éthique et les politiques. Le département se consacre à la recherche, à l'enseignement et aux activités de sensibilisation qui abordent les questions éthiques, politiques, sociales, technologiques, juridiques et environnementales qui ont un impact sur la santé et l'équité en matière de santé. Sa mission est d'approfondir les perspectives scientifiques en matière de bioéthique, de droit, de sciences sociales, de développement et d'évaluation des politiques sociales et de santé, et d'informer les politiques et les pratiques pour améliorer la santé de la population et l'équité en matière de santé.

Notre département résulte de la fusion de deux unités, l'Institut des politiques sociales et de la santé et l'Unité d'éthique biomédicale, qui ont une longue histoire d'échanges et de collaboration. Le DEEP s'appuie sur cette base pour offrir une plateforme interactive permettant de transmettre des théories, des méthodes et des connaissances issues de multiples disciplines, notamment l'épidémiologie, l'éthique, la philosophie, le droit, la géographie, la santé environnementale, l'économie, la psychologie, la sociologie et l'histoire, et de créer une culture de recherche, de formation et d'échange de connaissances interdisciplinaires robustes.

Message de la directrice, Amélie Quesnel-Vallée

Amélie Quesnel-Vallée

C'est avec honneur et enthousiasme que j'assume la direction inaugurale du Département d'équité, d'éthique et de politique (DEEP). Issu de la fusion de la Biomedical Ethics Unit (BMEU) et de l'Institute for Health and Social Policy (IHSP), deux institutions distinguées de longue date de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de Æ»¹ûÒùÔº, le DEEP est peut-être un nouveau département, mais il ne s'agit pas d'une communauté de novo. Qui plus est, le DEEP est l’un des trois départements de la renommée École de santé des populations et de santé mondiale de Æ»¹ûÒùÔº.

En m'appuyant sur ce réseau profond et étendu de relations universitaires et communautaires, je suis enthousiasmée par le potentiel offert par ce département pour proposer des approches intégrées pour soutenir le développement de politiques plus éthiques et équitables, qui combinent des méthodes empiriques et normatives. En capitalisant sur la combinaison des forces existantes du BMEU et de l'IHSP au sein de l’École de santé des populations et de santé mondiale, on peut s'attendre à un ensemble encore plus grand que la somme de ses parties. En outre, la nature fondamentalement interdisciplinaire de DEEP, qui découle notamment de postes académiques conjoints avec les Facultés des arts et de droit et l'École de l'environnement Bieler, catalyse son potentiel à s'attaquer à certaines des questions les plus pressantes qui menacent la santé de la population aujourd'hui.

En effet, les défis les plus importants auxquels nos sociétés sont confrontées ne s'arrêtent pas aux cloisonnements disciplinaires, qui risquent de ne produire que des solutions partielles à des problèmes systémiques persistants. Prenons l'exemple du COVID-19 : lorsque Sophie Grégoire Trudeau a testée positive à la maladie au début de la première vague, beaucoup se sont empressés d'affirmer que c'était la preuve que tous étaient également vulnérables face à la maladie. Mais, bien sûr, quelques semaines plus tard, la maladie a suivi le cours que tout étudiant de l'équité aurait prédit et a dévasté les moins privilégiés et les plus isolés socialement dans nos sociétés. Ce faisant, elle a mis en évidence la persistance de la discrimination systémique suivant les lignes de faille de l'âge, du handicap, du statut socio-économique et du statut racial, pour n'en citer que quelques-unes.

La pandémie de COVID-19 a également révélé une myriade de dilemmes éthiques, allant des mandats sanitaires limitant nos libertés individuelles à l'allocation de ressources limitées. Bien que l'urgence de la pandémie se soit atténuée, ces questions persistent alors que nos systèmes s'efforcent de se rétablir tout en continuant à faire face aux besoins croissants d'une population âgée. L'héritage de la pandémie réside également dans les performances remarquables des vaccins à ARNm, qui ont suscité une nouvelle effervescence autour de la promesse de ces thérapies. Æ»¹ûÒùÔº est le siège du nouveau projet Apogée "de l’ADN à l’ARN (D2R) : Une approche canadienne inclusive", financé à hauteur de 165 millions de dollars. Les membres du DEEP seront particulièrement bien placés pour apporter leur expertise éthique à ces nouveaux développements.

Enfin, sur le plan politique, des initiatives mondiales telles que les objectifs de développement durable des Nations unies et leurs précurseurs cherchent depuis longtemps à surmonter les approches cloisonnées et inspirent les décideurs locaux à établir des structures décisionnelles facilitant des solutions politiques intégrées. Les exemples provinciaux et nationaux comprennent respectivement l'article 54 de la Loi sur la santé publique du Québec de 2002, qui soutient les évaluations de l'impact sur la santé dans tous les secteurs de l'action gouvernementale, ou le mandat de 2018 visant à effectuer une analyse comparative entre les sexes (ACS+) pour toutes les propositions budgétaires au niveau fédéral canadien. Cependant, le déploiement et l'extension de ces approches sont entravés par un goulot d'étranglement dans le renforcement des capacités : nos institutions ne répondent tout simplement pas à la demande, que ce soit en termes de compétences ou de nombre de personnes hautement qualifiées. Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres des domaines dans lesquels les programmes de formation que DEEP va développer et les communautés que ce département relie peuvent faire une différence.

Ensemble, nous pouvons créer un environnement propice à la réflexion innovante, à la collaboration interdisciplinaire et à l'engagement en faveur de l'excellence académique et de l'impact social. Je m'engage à promouvoir la diversité, l'équité et l'inclusion dans tous les aspects des activités de notre département et à veiller à ce que tous les membres de notre communauté se sentent valorisés et soutenus. Saisissons cette occasion de façonner l'avenir de notre département et d'avoir un impact durable dans nos domaines pour l'amélioration de nos communautés.

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