Æ»¹ûÒùÔº

L’inspiration comme héritage

Vicki Gold, B.Sc.inf. 1968 était désireuse d'étudier dans un établissement où les sciences infirmières représentaient une activité intellectuelle et universitaire, plutôt que juste leur pratique au chevet de patients.

Enseignante, infirmière ou secrétaire, voilà les choix qui s’offraient aux femmes de sa génération, dit Vicki Gold, B.Sc.inf. 1968. Si elle a choisi les sciences infirmières précisément à l’Université Æ»¹ûÒùÔº plutôt que le domaine même, c’était afin de donner libre cours à sa passion pour la recherche et la découverte. Une carrière longue et pleinement satisfaisante prenait son envol.

Au milieu des années 1960, Vicki Gold a quitté un hôpital d’enseignement de Harvard pour Æ»¹ûÒùÔº, désireuse d’étudier dans un établissement où les sciences infirmières représentaient une activité intellectuelle et universitaire, plutôt que juste leur pratique au chevet de patients. Æ»¹ûÒùÔº avait aussi comme atout de proposer un diplôme de premier cycle en sciences infirmières, quelque chose, dit-elle, que Harvard n’adopterait que des années plus tard. Elle se souvient de ses professeurs mcgillois, parmi les meilleurs et les plus doués de leur domaine, qu’il s’agisse du chirurgien cardiovasculaire Arthur Vineberg, B. Sc. (Arts) 1924, MDCM 1928, M. Sc. 1928, Ph. D. 1933, dont les expériences durant les années 1940 ont jeté les bases du pontage moderne, ou du neuropsychologue Dr Donald Hebb, MA 1932, D. Sc. 1975, un des premiers chercheurs à expliquer les réseaux neuronaux du cerveau.

Ses parents qui avaient la fibre de l’éducation doutaient à l’origine de son choix de carrière. Or, son enthousiasme les a convaincus, tout comme l’univers qui s’ouvrait pour leur fille leur a confirmé qu’elle était là où il fallait. 

La carrière de Vicki Gold s’est déroulée à Los Angeles, St. Louis, Boston et New Haven, en soins postopératoires, en réadaptation cardiovasculaire, en soins intensifs et en soins d’urgence. Elle a aussi travaillé quelques années en oto-rhino-laryngologie et en gestion de la douleur, de même qu’à titre de championne de la santé des femmes et d’infirmière enseignante. Elle a récemment contribué à fonder un centre de soins palliatifs gratuit pour les personnes n’ayant pas d’aidants, dans la région de la capitale de l’État de New York, où elle réside.

Au terme d’une longue carrière bien remplie, Vicki Gold pose des jalons afin que de jeunes étudiants puissent être inspirés comme elle l’a été il y a 50 ans. La fidèle bienfaitrice de Æ»¹ûÒùÔº demeure fascinée par la recherche qui y est menée et a prévu de faire un legs à l’École des sciences infirmières Ingram. « J’aimerais que d’autres puissent connaître l’expérience que j’ai vécue. »

L’éducation était importante aux yeux de ses parents, elle l’a été pour elle-même et son souhait est d’en faire profiter les générations futures. « Ce genre d’expériences est un cadeau incroyable. »

Avec le recul, elle est reconnaissante de tout ce qu’elle a reçu à Æ»¹ûÒùÔº. « L’éducation sert de socle à l’avenir d’une personne », dit-elle.

Pour tout renseignement sur les dons planifiés ou d’autre type de don à l’École des sciences infirmières Ingram, veuillez contacter :

Jessie Lawrence
Agente du développement 
jessie.lawrence [at] mcgill.ca
514.398.2196

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