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Aimen Moussaddy : l’approche humaine

Le Dr Moussaddy a pour dĂ©fi de rĂ©duire les effets d’un AVC sur le cerveau

Le Dr Aimen Moussaddy, M.D., est un neurologue spĂ©cialisĂ© en accident vasculaire cĂ©rĂ©bral (AVC). Un AVC survient suite Ă  l’obstruction (par un caillot sanguin) ou la rupture d’un vaisseau transportant le sang dans le cerveau. GuidĂ© par sa passion du cerveau, le Dr Moussaddy dĂ©dit le fruit de son travail Ă  mieux comprendre et traiter l’AVC tout en gardant une approche humaine.

Comment avez-vous choisi votre domaine ?

Il y a deux raisons principales. TĂŽt dans mon Ă©ducation, j’ai rĂ©alisĂ© que j’avais un intĂ©rĂȘt pour le cerveau. DĂšs l’école secondaire, et plus tard au CÉGEP, cet intĂ©rĂȘt a commencĂ© Ă  ĂȘtre au cƓur de toute mes lectures. Je devenais de plus en plus passionnĂ© par le cerveau et les neurosciences.

DeuxiĂšmement, mon pĂšre souffrait de migraines trĂšs sĂ©vĂšres. J’ai rĂ©alisĂ© que je pouvais rĂ©unir les deux : ma passion de la science du cerveau et le dĂ©sir de traiter une maladie, celle de mon pĂšre, qui paraissait trĂšs dĂ©bilitante chez quelqu’un qui m’était trĂšs cher pour moi.

Quand je suis entrĂ© en mĂ©decine il y a environ une dĂ©cennie, il n’y a jamais eu de doute. C’est en neurologie et en mĂ©decine du cerveau et du systĂšme nerveux central que je voulais Ă©tudier et approfondir mes connaissances.

À quoi ressemblent vos journĂ©es de travail ?

Dans le traitement de l’AVC, il y a trois aspects.

D’abord il y a l’aspect interventionnel qui doit avoir lieu dans les minutes et heures qui suivent l’AVC. Lorsque quelqu’un subit un AVC, nous devons rapidement stabiliser le patient, et déterminer le type d’AVC (infarctus cĂ©rĂ©bral ou hĂ©morragie cĂ©rĂ©brale) et mettre en Ɠuvre un traitement précoce afin de minimiser les dommages au cerveau et rĂ©duire le risque de dĂ©cĂšs. Dans cette dynamique d’urgence, je suis de garde et joignable en permanence, avec mon Ă©quipe, pour venir au Neuro et ĂȘtre auprĂšs du patient le plus rapidement possible.

AprĂšs un AVC les patients sont gĂ©nĂ©ralement hospitalisĂ©s dans l’unitĂ© de traitement des AVC du Neuro, qui peut accueillir jusqu’à vingt-cinq patients. Le deuxiĂšme volet de mes journĂ©es de travail consiste donc Ă  soigner ces patients, pour aider Ă  minimiser les sĂ©quelles et prĂ©venir l’apparition de complications liĂ©es Ă  leur AVC, ainsi qu’entamer le processus de rĂ©tablissement.

TroisiĂšmement, je travaille pour aider mes patients Ă  dĂ©tecter et rĂ©duire le risque de rĂ©cidive d’AVC.

Le but est d’entamer une recherche pour essayer de trouver la raison pour laquelle un patient a fait un AVC et Ă©viter que ça se reproduise. Nous avons aussi une clinique de prĂ©vention de l’AVC, qui s’inscrit dans une continuitĂ© des traitements et de la rĂ©cupĂ©ration post-AVC.

C’est vraiment autour de ces trois Ă©tapes que gravitent mes journĂ©es de travail.

Quel impact votre travail a-t-il dans la vie des patients ?

L’impact auprĂšs du patient est immense et c’est une des raisons principales pour laquelle j’ai choisi la mĂ©decine de l’accident vasculaire. Ça va de sauver un patient qui se dirigeait vers un handicap certain avec des sĂ©quelles dĂ©finitives plus ou moins lourdes jusqu’à une rĂ©cupĂ©ration complĂšte, ou au moins une indĂ©pendance fonctionnelle menant parfois Ă  la reprise de l’activitĂ© professionnelle. Chaque fois que nous arrivons Ă  rĂ©aliser ça avec un patient, nous Ă©prouvons un immense sentiment de satisfaction.

C’est aussi un aspect trĂšs humain. L’AVC survient souvent de façon soudaine et bouleverse profondĂ©ment la vie des patients et de leurs proches. Il y a donc une obligation d’aborder ça de la façon la plus humaine possible.

Toute l’équipe de traitement de l’AVC du Neuro est motivĂ©e Ă  atteindre les meilleurs rĂ©sultats dans le traitement de l’AVC et Ă  favoriser le rĂ©tablissement des patients. On essaie toujours d’en faire plus pour le patient. Dans la recherche Ă  laquelle l’équipe participe, on essaie d’amĂ©liorer certains aspects du traitement prĂ©coce de l’AVC. Le fait d’avoir subi un AVC augmente les risques d’en subir un deuxième. La prĂ©vention et le contrĂŽle des facteurs de risques de l’AVC sont donc une prioritĂ© pour les Ă©quipes du Neuro. Nous essayons aussi d’amĂ©liorer les traitements et les soins de rĂ©adaptation post-AVC pour que les patients soient moins incommodĂ©s.

Travaillez-vous en collaboration avec d’autres chercheurs et cliniciens au Neuro ?

Travailler au Neuro est la situation idĂ©ale pour un neurologue, parce ce que c’est une institution qui inclut tous les intervenants possibles dans les neurosciences. Nous avons des collaborations avec des neurologues vasculaires spĂ©cialistes en AVC, des radiologistes d’intervention, des pathologistes, et des chercheurs qui font avancer la recherche afin de prĂ©venir et traiter les dommages au systĂšme nerveux central, consĂ©cutifs Ă  un AVC.

Tout ça sous un mĂȘme toit ! C’est Ă  la fois extrĂȘmement gratifiant et efficace pour faire avancer notre recherche, qui est entiĂšrement axĂ©e sur le patient.

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Le NeuroÌęÆ»čûÒùÔș

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Le Neuro (L'Institut-hĂŽpital neurologiqueÌęde MontrĂ©al) - un institut de recherche et d’enseignement bilingue de Æ»čûÒùÔș, qui offre des soins de haut calibre aux patients - est la pierre angulaire de la Mission en neurosciences du Centre universitaire de santĂ© Æ»čûÒùÔș. Nous sommes fiers d’ĂȘtre une institution Killam, soutenue par les fiducies Killam.

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