Ć»ąűŇůÔş

Des Ă©tudiants de Ć»ąűŇůÔş avaient du cĹ“ur au ventre lors de la JournĂ©e mondiale pour rĂ©animer un cĹ“ur

Ć»ąűŇůÔş dirige l’activitĂ© de la JMRC la plus ambitieuse au Canada

Le 16 octobre 2015, Katrysha Gellis s’est écroulée au sol, victime d’un arrêt cardiaque au travail. Heureusement, deux de ses collègues savaient quoi faire… pendant que l’une composait le 911, l’autre s’est immédiatement mise à pratiquer la réanimation cardiorespiratoire (RCR). Grâce à leur rapidité d’action, la jeune femme a survécu. « J’ai reçu le cadeau d’une pulsation cardiaque et d’une deuxième vie parce que mes collègues ont réagi sur-le-champ », confie-t-elle. Son histoire rappelle avec éloquence que la RCR pratiquée par des secouristes non professionnels sauve bel et bien des vies.

Gauche Ă  droite : Mehdi Hegagi, Fardad Jabbary, Katrysha Gellis

La grande majorité des arrêts cardiaques se produisent à la maison et dans des endroits publics. Dans quelque 55 % des cas, l’arrêt cardiaque survient en présence d’un proche, d’un collègue ou d’un ami. Il se produit soudainement, sans signes avant-coureurs, et les quelques minutes qui le suivent sont cruciales pour les chances de survie de la victime.

Le taux de survie à la suite d’un arrêt cardiaque à l’extérieur de l’hôpital n’est que de 5 %, notamment parce que dans la plupart des cas, les témoins de la scène ne pratiquent pas la RCR. En cas d’arrêt cardiaque, les manœuvres de réanimation peuvent au moins doubler les chances de survie et de rétablissement de la personne

« La plupart des tĂ©moins d’un arrĂŞt cardiaque connaissent la victime. C’est quelqu’un qu’ils cĂ´toient, qu’ils aiment… ça n’arrive pas souvent, mais quand ça arrive, vous devez agir », insiste le docteur Farhan Bhanji, directeur de l’enseignement au Centre de stimulation et d’apprentissage interactif Steinberg, dans une courte vidĂ©o d’information. Les Ă©tudiants de Ć»ąűŇůÔş, rassemblĂ©s dans de grands auditoriums, ont visionnĂ© cette vidĂ©o le 16 octobre dans le cadre de la JournĂ©e mondiale pour rĂ©animer un cĹ“ur (JMRC), qui vise Ă  faire connaĂ®tre les manĹ“uvres de rĂ©animation cardiorespiratoire (RCR) pour encourager l’intervention de secouristes non professionnels en cas d’arrĂŞt cardiaque.

Offrir la formation en RCR sur le campus

Dans les mois qui ont prĂ©cĂ©dĂ© la JMRC, des Ă©tudiants bĂ©nĂ©voles du comitĂ© Ă©tudiant interprofessionnel du Centre de stimulation et d’apprentissage interactif Steinberg (CÉIS) de l’UniversitĂ© Ć»ąűŇůÔş ont planifiĂ© des activitĂ©s de diffusion, prĂ©parĂ© des outils et Ă©tabli des partenariats de sensibiliser la communautĂ© mcgilloise Ă  l’importance de la RCR.

Gauche Ă  droite : Alexa Ehlebracht, Sirin Chami, Dr Farhan Bhanji

Elizabeth MacDonald
En plus de prĂ©senter une vidĂ©o d’information Ă  plus de 2 100 Ă©tudiants dans diverses salles de classe du campus, les bĂ©nĂ©voles ont Ă©changĂ© avec les Ă©tudiants, les professeurs et le personnel au pavillon McIntyre des sciences mĂ©dicales et Ă  la bibliothèque McLennan. Ils ont proposĂ© une formation pratique Ă  l’aide de simulateurs de tâches et de mannequins haute-fidĂ©litĂ© qui mesuraient les compressions thoraciques pour en Ă©valuer le rythme et la profondeur, ainsi que et la position des mains. Elizabeth Macdonald, Ă©tudiante en sciences infirmières Ă  l’UniversitĂ© Ć»ąűŇůÔş, a ainsi pu amĂ©liorer l’efficacitĂ© de sa technique de RCR de 35 % Ă  100 % en poussant un peu plus fort pendant les compressions. C’est une leçon Ă  retenir!

Gauche Ă  droite : Magdalena Cordoba, Helen Palleh-Wiesel, Jeremy Benchaya

Jeremy Benchaya et Helen Palleh-Wiesel, étudiants en physiothérapie, et Magdalena Cordoba, étudiante en ergothérapie, ont quant à eux visité le stand pour en savoir plus sur la RCR et s’exercer aux compressions thoraciques. « J’ai appris le rythme de la RCR, la vitesse à adopter et l’importance de pousser fort pendant les compressions », raconte Magdalena. « Maintenant, je sais comment réagir en situation d’arrêt cardiaque et j’espère bien sauver des vies », ajoute Jeremy, qui se sent mieux préparé si jamais il se trouve dans une situation où il faut pratiquer une intervention salvatrice. « Auparavant, j’aurais hésité à faire quoi que ce soit parce que j’aurais eu peur d’aggraver la situation », renchérit Helen, reprenant une impression souvent évoquée pendant la journée. Lorsqu’une personne est victime d’un arrêt cardiaque, il est important de savoir que son cœur a arrêté de battre. La RCR ne peut que lui être utile.

Gauche Ă  droite : Olivia Monton, Katrysha Gellis, Fardad Jabbary, Jeremy Levett

Ć»ąűŇůÔş dirige l’activitĂ© de la JMRC la plus ambitieuse au Canada

La JMRC de l’UniversitĂ© Ć»ąűŇůÔş a Ă©tĂ© largement partagĂ©e dans les mĂ©dias sociaux et a fait l’objet d’une entrevue avec Olivia Monton, Ă©tudiante en quatrième annĂ©e de mĂ©decine et prĂ©sidente du comitĂ© Ă©tudiant interprofessionnel, lors de l’émission d’après-midi Let’s Go, Ă  CBC Radio : « L’enseignement par simulation et les initiatives de simulation dans la communautĂ© me passionnent. Je trouve que la JournĂ©e mondiale pour rĂ©animer un cĹ“ur est un moyen incroyable d’accroĂ®tre les connaissances et les compĂ©tences sur la RCR. J’espère qu’elle contribue Ă  rĂ©duire le nombre de dĂ©cès par arrĂŞt cardiaque dans notre propre communautĂ©. »

Il était impressionnant de voir tant de gens réunis pour cette cause importante.

Dre Beth Cummings

Les membres de la direction de FacultĂ© de mĂ©decine de Ć»ąűŇůÔş, dont les docteurs Samuel Benaroya, vice-principal adjoint et vice-doyen exĂ©cutif (santĂ© et affaires mĂ©dicales), et Beth Cummings, vice-doyenne, Études mĂ©dicales de premier cycle, sont passĂ©s mettre Ă  l’essai leur technique de RCR et encourager les bĂ©nĂ©voles.

Monsieur Doug Roth

Des représentants de la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada étaient sur place pour observer et soutenir l’initiative, dont Doug Roth, chef des finances et de l’administration et responsable des entreprises sociales. « Je suis convaincu que ce type d’initiative peut et va sauver des vies », déclare Doug, qui cherche à ce qu’un plus grand nombre de cours de RCR soient offerts en classe un peu partout au pays.

Katrysha Gellis et Dr François de Champlain

Était Ă©galement prĂ©sent le docteur François de Champlain, urgentologue au Centre universitaire de santĂ© Ć»ąűŇůÔş. Il est prĂ©sident fondateur de la Fondation Jacques-de-Champlain, un organisme Ă  but non lucratif vouĂ© Ă  amĂ©liorer les soins de rĂ©animation au QuĂ©bec grâce Ă  la promotion d’un accès public et rapide aux dĂ©fibrillateurs externes automatisĂ©s (DEA) au moyen d’une application mobile gratuite, . Il a lancĂ© cette fondation Ă  la mĂ©moire de son père, qui est dĂ©cĂ©dĂ© il y a dix ans après avoir subi un arrĂŞt cardiaque dans une rĂ©gion rurale oĂą il n’y avait pas de dĂ©fibrillateur cardiaque.

Le clou de la journĂ©e s’est produit lorsque Katrysha Gellis, survivante d’un arrĂŞt cardiaque, est arrivĂ©e au stand avec ses parents et s’est exercĂ©e Ă  la RCR en compagnie de sa mère, Ingrid. « Tous les jours, je me dis que c’est un miracle si j’ai survĂ©cu, si chaque personne, chaque minute, chaque choix se sont conjuguĂ©s et harmonisĂ©s pourĚýtisser le filet qui m’a sauvĂ©e. Tous ceux qui Ă©taient prĂ©sents savaient quoi faire en cas d’urgence, et l’ont fait sans hĂ©sitation. Mes collègues connaissaient la RCR et savaient comment l’exĂ©cuter. C’est leur formation en premiers soins qui m’a sauvĂ©e », explique Katrysha, qui s’est donnĂ© comme mission de donner au suivant en enseignant les mesures pour sauver des vies par le biais de son organisation, .

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Les Ă©tudiants responsables de la JMRC de Ć»ąűŇůÔş tiennent Ă  continuer de donner de l’ampleur Ă  l’initiative pour qu’elle atteigne encore plus de gens au cours des prochaines annĂ©es. Ils sont heureux du soutien que leur apporte la campagne de sociofinancement Seeds of Change. Pour y participer et en apprendre davantage, suivez la page Facebook .

Gauche Ă  droite : Sarah Elbaz, Amanda Phillips

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