Ć»ąűŇůÔş

Nos diplômées et diplômés à l’honneur : Francesca del Giorgio, M. Sc. en épidémiologie

Dans cette sĂ©rie d’entrevues Ă  l’occasion de la collation des gradesĚý2022, nous avons demandĂ© Ă  une diplĂ´mĂ©e ou un diplĂ´mĂ© de chacune des six Ă©coles de la FacultĂ© de revenir sur son expĂ©rience Ă©tudiante durant la pandĂ©mie de COVID-19. Voici notre entretien avec Francesca del Giorgio, de l’École de santĂ© des populations et de santĂ© mondiale, qui a reçu son diplĂ´me de maĂ®trise ès sciences en Ă©pidĂ©miologie le 26Ěýmai. FĂ©licitations Francesca!

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Votre nomĚý: Francesca del Giorgio
Votre diplĂ´meĚý: MaĂ®trise ès sciences en Ă©pidĂ©miologie
Votre Ă©coleĚý: SantĂ© des populations et santĂ© mondiale
Votre lieu de naissanceĚý: ˛Ń´Ç˛ÔłŮ°ůĂ©˛ą±ô
Quand avez-vous commencé votre programme d’études? Septembre 2020

Pourquoi avez-vous choisi Ć»ąűŇůÔş?

Ć»ąűŇůÔş est reconnue internationalement pour ses travaux en mĂ©decine et, plus particulièrement, pour sa formation quantitative en Ă©pidĂ©miologie. Elle a Ă©galement pour Ă©tablissement affiliĂ© un grand centre de soins de santĂ©, le CUSM, ce qui en fait l’universitĂ© idĂ©ale pour mener des recherches cliniques et accĂ©der Ă  des bases de donnĂ©es mĂ©dicales. Ces caractĂ©ristiques, conjuguĂ©e Ă  la diversitĂ© culturelle et Ă  tous les Ă©vĂ©nements artistiques, musicaux et sportifs qu’offre ˛Ń´Ç˛ÔłŮ°ůĂ©˛ą±ô, ont fait de Ć»ąűŇůÔş un lieu très attrayant pour ma maĂ®trise.

Compte tenu des circonstances, votre expĂ©rience Ă  Ć»ąűŇůÔş a-t-elle Ă©tĂ© diffĂ©rente de ce Ă  quoi vous vous attendiez?

J’ai commencé ma maîtrise quelques mois après le début de la pandémie, ce qui signifie que la majorité de ma formation et de mes recherches ont été effectuées à distance. Mon expérience a été très différente de ce que j’avais imaginé. Pendant la première année de mon programme, je n’ai pu interagir avec mes superviseurs et mes collègues que par Zoom. J’ai trouvé très difficile de nouer des liens avec les gens à distance et de me motiver à assister à des événements en mode virtuel. D’après ce que m’avaient dit d’anciens étudiants, j’avais imaginé un milieu beaucoup plus collaboratif durant ma maîtrise.

Vous souvenez-vous du jour oĂą Ć»ąűŇůÔş a annoncĂ© qu’elle fermait ses campus pour passer Ă  l’enseignement Ă  distance? Comment avez-vous rĂ©agi?

Quand Ć»ąűŇůÔş a annoncĂ© qu’elle tiendrait toutes ses activitĂ©s Ă  distance et interdirait les activitĂ©s en personne, je n’avais pas encore commencĂ© le programme d’épidĂ©miologie. Je me souviens avoir pensĂ© que la fermeture ne durerait pas plus de deux mois et que je pourrais suivre des cours en personne au dĂ©but de ma maĂ®trise. Les premières semaines de confinement Ă©taient vraiment surrĂ©alistes. J’ai eu beaucoup de mal Ă  accepter de ne pas pouvoir cĂ´toyer mes collègues en personne.

Avez-vous pu reprendre le travail en laboratoire ou les stages cliniques quand le campus était encore fermé?

Je n’ai jamais pu retourner à mon bureau en personne à l’hôpital. Heureusement, je ne menais pas de recherches cliniques avec des données anonymisées, ce qui a facilité le travail à distance.

Quand les activités en personne ont de nouveau été autorisées, quels ont été les meilleurs aspects du retour sur le campus? Et les pires?

Le plus grand avantage d’être de retour sur le campus, c’était d’y ĂŞtre en personne, avec tout ce que ça impliqueĚý: voir mes camarades de classe en personne, interagir avec mes professeurs et pouvoir leur poser des questions plus facilement, sortir de la maison, aller prendre un cafĂ© au Dispatch, dans le pavillon de gĂ©nie. Le plus grand dĂ©fi, c’était de me rĂ©habituer aux cours en prĂ©sentiel (on ne peut plus mettre l’enregistrement sur pause ou rĂ©Ă©couter certaines parties du cours immĂ©diatement) et de me lever tĂ´t, mĂŞme si je suis gĂŞnĂ©e de l’admettre.

Vous êtes-vous découvert un passe-temps ou un talent insoupçonné durant le confinement?

Le ballet! J’ai toujours aimé danser, alors j’ai pensé que ce serait l’occasion de travailler ma flexibilité et de me mettre au défi d’essayer tout autre chose. Je me suis aussi mise au tricot, mais ça n’a pas duré.

Qu’avez-vous appris sur vous-même durant le confinement?

J’ai appris que je pouvais être beaucoup plus structurée et patiente que je ne l’imaginais.

La pandémie a-t-elle changé le cours de votre carrière universitaire ou la voie que vous espérez emprunter?

En fait, je pense que la pandémie m’a donné l’occasion de participer à davantage de projets et de collaborer avec des équipes interdisciplinaires, ce qui a contribué à élargir ma compréhension de l’épidémiologie et à renforcer mon intérêt pour le doctorat.

Que raconteriez-vous à vos petits-enfants/visiteurs extraterrestres/biographes au sujet de vos études pendant la pandémie de COVID-19?

Je leur dirais que c’était une période incroyablement stimulante, stressante et frustrante, car j’ai dû revoir mes attentes et réajuster ma façon d’apprendre. Ça m’a permis de développer de nouveaux savoir-faire et de devenir plus structurée et autonome. Étudier pendant la pandémie m’a aussi fait comprendre l’importance des interactions en personne et de l’esprit de communauté.

Quelle est la prochaine Ă©tape pour vous?

Encore des études! Je vais poursuivre au doctorat en épidémiologie – faire ma maîtrise pendant une pandémie mondiale a été un défi, certes, mais cela m’a aussi fait prendre conscience de l’importance de la recherche épidémiologique.

(Photo fournie par Francesca Del Giorgio)

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