Ć»ąűŇůÔş

Nos diplômées et diplômés à l’honneur : Emmanuella Auguste, M. Sc. A. en ergothérapie, chargée du discours d’adieu en sciences de la santé

Dans cette série d’entrevues à l’occasion de la collation des grades 2022, nous avons demandé à une diplômée ou un diplômé de chacune des six écoles de la Faculté de revenir sur son expérience étudiante durant la pandémie de COVID-19. Voici notre entretien avec Emmanuella Auguste, chargée du discours d’adieu de la promotion 2022 en sciences de la santé, qui a terminé une maîtrise en ergothérapie à l’École de physiothérapie et d’ergothérapie et qui a reçu son diplôme le 26 mai. Félicitations Emmanuella!

Votre nom : Emmanuella Auguste
Votre diplôme : Maîtrise ès sciences appliquées en ergothérapie
Votre école : École de physiothérapie et d’ergothérapie
Votre lieu de naissance : ˛Ń´Ç˛ÔłŮ°ůĂ©˛ą±ô
Quand avez-vous commencé votre programme d’études? 2019

Pourquoi avez-vous choisi Ć»ąűŇůÔş?

Pour améliorer ma maîtrise de l’anglais.

Vous souvenez-vous du jour en mars 2020 oĂą Ć»ąűŇůÔş a annoncĂ© qu’elle fermait ses campus?

Le lundi prĂ©cĂ©dant le confinement, une professeure plaisantait au sujet de cette pandĂ©mie, quelque part au loin. Elle a dit que tout Ă©tait sous contrĂ´le, ici Ă  ˛Ń´Ç˛ÔłŮ°ůĂ©˛ą±ô, et que nous serions Ă©pargnĂ©s! Le jour oĂą j’ai appris la nouvelle, j’étais en classe. HonnĂŞtement, je ne rĂ©alisais pas ce qui Ă©tait en train de se passer. J’étais certaine de retourner en classe rapidement.

Quels étaient vos espoirs, vos inquiétudes ou vos craintes pendant le confinement?

Je m’inquiétais surtout pour ma mère, qui travaille dans le secteur de la santé et qui a eu la COVID. Nous avons dû complètement réorganiser la maison pour que personne d’autre ne l’attrape. Heureusement, nous avions un excellent système de soutien et nous n’avons manqué de rien. Mais j’ai beaucoup pensé à toutes les personnes qui avaient moins de chance que nous. Ça me donnait beaucoup d’anxiété. Le slogan « Ça va bien aller » me semblait aberrant.

Vous êtes-vous découvert un passe-temps ou un talent insoupçonné durant le confinement?

J’ai recommencé à dessiner! C’est redevenu un plaisir. Aussi, le tricot.

Comment était l’apprentissage sur les sites cliniques durant la pandémie?

Le premier été, en 2020, tout se faisait en ligne. C’est au deuxième été, en 2021, que nous étions sur place. On dirait que c’était il y a longtemps!

Qu’avez-vous appris sur vous-même durant le confinement?

J’ai appris à lâcher prise, à laisser couler.

Que raconteriez-vous à votre biographe au sujet de vos études durant la pandémie de COVID-19?

J’ai trouvĂ© que Ć»ąűŇůÔş avait bien rĂ©agi en faisant preuve de transparence et en envoyant des courriels d’encouragement. J’ai aussi vu le cĂ´tĂ© humain des professeurs et des membres du personnel. La hiĂ©rarchie a Ă©tĂ© dĂ©mantelĂ©e en partie : nous avions le mĂŞme dĂ©fi, que nous affrontions ensemble.

Quelle est la prochaine Ă©tape pour vous?

Notre programme se termine en novembre, j’ai donc terminé l’automne dernier. Je découvre les aspects de l’ergothérapie qui me plaisent le plus, puisque nous n’avons pas eu l’occasion d’explorer toutes les facettes de cette belle profession durant de la pandémie.

(Photo : Monica Slanik)

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