Ć»ąűŇůÔş

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Un nouveau registre québécois du cannabis médical

Un chercheur du CUSM à la tête de la plus importante étude jamais entreprise sur le cannabis médical

L’Institut de recherche du Centre universitaire de santĂ© Ć»ąűŇůÔş (IR-CUSM) et le Consortium canadien pour l’investigation des cannabinoĂŻdes (CCIC) mettent en place un registre pour les utilisateurs de cannabis Ă  usage mĂ©dical au QuĂ©bec, ce qui permettra aux mĂ©decins de mieux gĂ©rer son utilisation et d’assurer la sĂ©curitĂ© des patients.

±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 11 May 2015

Ce projet novateur constitue la toute première banque de donnĂ©es de recherche sur l’utilisation du cannabis sĂ©chĂ© Ă  des fins mĂ©dicales et place la province comme chef de file mondial dans le domaine de la recherche sur le cannabis mĂ©dical. Le registre a Ă©tĂ© crĂ©Ă© suite Ă  l’appel du Collège des mĂ©decins du QuĂ©bec (CMQ), qui souhaitait encadrer l’utilisation du cannabis mĂ©dical conformĂ©ment Ă  la nouvelle rĂ©glementation gouvernementale. Le cannabis est prescrit depuis le 1er avril 2014, dans un «Ěýcadre de rechercheĚý» uniquement, puisque ce n'est pas un traitement reconnu par la profession mĂ©dicale.

«ĚýCe registre a Ă©tĂ© mis en place pour pallier le manque de donnĂ©es de recherche sur l’innocuitĂ© et l’efficacitĂ© de la marijuanaĚý», dĂ©clare le chercheur principal du projet, le DrĚýMark Ware, qui est directeur de la recherche clinique de l’unitĂ© de gestion de la douleur Alan Edwards du CUSM et professeur adjoint de mĂ©decine familiale et d’anesthĂ©sie Ă  l’UniversitĂ© Ć»ąűŇůÔş. «ĚýNous avons besoin de cette base de donnĂ©es afin d’anticiper et d’aider Ă  dĂ©velopper les questionnements futurs sur l’efficacitĂ© du cannabis mĂ©dical, c’est-Ă -dire qui en consomme, pour quelles raisons, par quel moyen, et Ă  quelle dose. »

Le Registre Cannabis QuĂ©bec servira Ă  compiler et Ă  stocker des donnĂ©es cliniques collectĂ©es directement auprès des patients qui utilisentĚýdu cannabisĚýĂ  des finsĚýmĂ©dicales. La collecte de donnĂ©es se fera auprès de plusieurs Ă©tablissements et cliniques Ă  travers le QuĂ©bec. Chaque participant au projet de recherche fournira des donnĂ©es sur une durĂ©e de quatre ans Ă  compter du recrutement. Tous mĂ©decins autorisĂ©s Ă  exercer dans la province qui souhaitent permettre la consommation de cannabis Ă  leurs patients adultes pourront inscrire les participants au registre.

SantĂ© Canada estime que plus de 40Ěý000 Canadiens consomment lĂ©galement de la marijuana pour soulager leurs symptĂ´mes associĂ©s Ă  des maladies comme la sclĂ©rose en plaques, le VIH, le cancer, ou encore l’épilepsie.

«ĚýNous devons approfondir notre comprĂ©hension de l’utilisation mondiale rĂ©elle du cannabis mĂ©dical et rendre ces donnĂ©es accessibles Ă  d'autres chercheurs et collaborateurs, explique le DrĚýWare. C’est le premier registre d’utilisateurs de cannabis qui a Ă©tĂ© conçu pour stimuler la recherche et Ă©largir nos connaissances dans ce domaine. Ce registre nous permettra Ă©ventuellement de mieux comprendre les risques potentiels et les bĂ©nĂ©fices liĂ©s Ă  l’utilisation de ce produit. »

«ĚýLe CCIC est fier de faire de travailler avec le Dr ĚýWare sur ce projet d’envergure provinciale qui sera un modèle pour beaucoup d’autres pays dans le mondeĚý», ajoute le DrĚýJohn Clark, prĂ©sident du Conseil d'administration du CCIC, qui est Ă©galement anesthĂ©siste et spĂ©cialiste de la douleur Ă  l'UniversitĂ© Dalhousie Ă  Halifax, en Nouvelle-Écosse. Le CCIC, qui est composĂ© de mĂ©decins et de chercheurs, est une organisation sans but lucratif qui vise Ă  faire progresser la comprĂ©hension du rĂ´le des cannabinoĂŻdes sur la santĂ© et le traitement de maladies par la recherche et l’éducation.

«ĚýAfin d’assurer le succès de la mise en place de ce registre, les mĂ©decins au QuĂ©bec devront endosser le rĂ´le de chercheurs, et les patients, eux, devront consentir Ă  devenir des participants Ă  un projet de recherche, explique le DrĚýWare. Aucune information permettant d’identifier les patients ne sera recueillie, afin de conserver leur anonymat et de protĂ©ger leur vie privĂ©e.Ěý»

Les données colligées à partir de questionnaires seront entrées dans un système informatique sécurisé qui sera hébergé et géré par le Centre de médecine innovatrice McConnell de l’IR-CUSM au site Glen.

Ă€ long terme, ce projet qui va s’étendre sur une durĂ©e totale de dix ans, fournira une banque de donnĂ©es de recherche qui sera mise Ă  disposition de la communautĂ© scientifique internationale.Ěý

«ĚýLe positionnement de l’IR-CUSM dans le domaine de la douleur ne fait plus de doute. Dans ce champ de recherche en pleine effervescence s’exprime notre volontĂ© d’innovation, conclut le Dr Vassilios Papadopoulos, directeur exĂ©cutif et scientifique en chefĚýde l’IR-CUSM. Ce registre va certainement servir de tremplin Ă  de nouvelles dĂ©couvertes et placera les chercheurs Ă©tablis au Canada comme des chefs de file mondiaux. »

Liens connexesĚý:

  • Registre Cannabis QuĂ©bec:
  • Centre de mĂ©decine innovatrice McConnellĚý:
  • L’Institut de recherche du Centre universitaire de santĂ© Ć»ąűŇůÔş (IR-CUSM):
  • le Consortium canadien pour l’investigation des cannabinoĂŻdes :

ąóľ±˛Ô˛ą˛Ôł¦±đłľ±đ˛ÔłŮĚý:

La crĂ©ation du Registre Cannabis QuĂ©bec est financĂ©e par une subvention du CCIC. Une partie du financement du CICC provient du Collège des mĂ©decins du QuĂ©bec, ainsi que des compagnies et . Ěý

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